Éduquer son enfant autrement : l’éducation bienveillante
par Cyrielle d'Horizons famille · Publié · Mis à jour
De nombreux parents adhèrent aux principes de l’éducation bienveillante, mais rétorquent que ce n’est pas naturel pour eux d’agir ainsi avec leur enfant. Alors comment faire concrètement ?
Les grands principes de l’éducation bienveillante
L’un des principes phares de la parentalité positive ou de l’éducation bienveillante c’est l’encouragement de l’enfant.On insiste sur la nuance entre l’encouragement et le compliment. L’idée est de ne pas féliciter l’enfant pour ne pas le rendre dépendant de l’appréciation ou du jugement des autres.
Dans la même idée, on ne récompense pas non plus l’enfant qui réussit quelque chose de nouveau et de difficile. La récompense rend également l’enfant sujet à une forme de dépendance. Or, un effort ne doit pas être effectué pour recevoir une récompense, mais pour sa propre satisfaction. On évite ainsi le rapport de pouvoir entre l’adulte et l’enfant.
L’éducation bienveillante serait contre nature
De nombreux parents affirment qu’ils adhèrent à ce principe et qu’ils aimeraient pouvoir l’appliquer. Mais que ce comportement avec leur enfant est anti-naturel : « On me demande de tricher, de faire semblant et de ne pas être moi-même finalement ».
De mon côté, je comprends ce besoin (complètement justifié !) d’être vrai et spontané avec son enfant. Et l’idée de l’éducation bienveillante n’est surtout pas de mentir à notre enfant ou de renier la personne que l’on est. Évidemment.
Ne pas confondre le naturel & l’habituel
Il y a une grande nuance à saisir entre ce qui est naturel et ce qui est habituel.
Marshall Rosenberg, le gourou de la CNV (Communication Non Violente), en parle très bien et cite d’ailleurs Gandhi à ce propos : « Ne confondons pas ce qui est naturel avec ce qui est habituel ».
La distinction entre ces deux notions est essentielle : nous avons été conditionnés par notre éducation, par la société à considérer les enfants et l’éducation d’une certaine manière. Ce conditionnement a rendu nos actes habituels.
Par exemple, punir n’est pas quelque chose de naturel pour un parent mais quelque chose d’habituel. Qui est devenu habituel. Et que l’on fait, du coup, sans se poser de question.
Se défaire de notre conditionnement pour changer
Pour changer et modifier nos habitudes, il faut se déconditionner de nos modes de pensée et d’agir.
C’est difficile, mais c’est possible !
En effet, c’est difficile car punir son enfant ou le récompenser c’est ce que tous les parents font autour de nous ! C’est une pratique appliquée et validée par tous.
Alors évidemment lorsque l’on change cette habitude, lorsque l’on décide de ne pas punir ni récompenser notre enfant, on va l’encontre de ce que pense la société : les gens risquent de nous regarder de travers ! Et c’est en cela que le changement est difficile à maintenir sur le long terme.
Ainsi, je le répète, c’est indéniablement difficile de changer ce qui est habituel. Mais c’est possible ! En revanche, changer quelque chose de naturel, là… c’est impossible.
Comment se « déconditionner » ?
Alors, tu vas me demander : comment changer nos habitudes avec les enfants pour avancer sur le chemin de l’éducation bienveillante et réussir à établir des relations plus harmonieuses à la maison ?
Pour cela, il faut se « déconditionner » et se défaire de nos idées reçues sur l’éducation et sur l’enfant.
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Cyrielle
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