Lit Montessori : à quel âge mettre Bébé sur un matelas au sol ?

À quel âge commencer pouvons-nous à placer Bébé sur un Lit Montessori, c’est-à-dire un matelas placé au sol, sans barreaux, comme le préconise Maria Montessori. Mon fils Léo a commencé à dormir sur un matelas au sol à 6 mois. Il ressemblait à ça :

Lit Montessori : à âge mettre Bébé sur un matelas au sol ?

 

 

Avant son lit au sol, Léo était dans un berceau en osier surélevé. Il ressemblait à ça :

Mais à vrai dire, il a peu dormi dans ce berceau. Il dormait surtout avec nous dans notre lit. Et ce, pour plusieurs raisons : le besoin de proximité, l’allaitement facilité dans la nuit, et un meilleur repos pour tout le monde !

 

 

À partir de 6 mois dans un Lit Montessori

C’est donc à partir de ses 6 mois qu’il a dormi sur un Lit Montessori, dans sa chambre.

Pourquoi à ce moment-là ? Nous revenions de voyage donc la transition était toute trouvée. Et nous sentions que c’était le bon moment, qu’il ne serait pas perdu sur un matelas seul.

La transition entre le cododo et le Lit Montessori été bien vécue à la fois par lui et par nous lui.

Il est tout à fait possible de placer un enfant sur un Lit Montessori avant même ses 6 mois. Mais de notre côté, nous trouvions que c’était un peu tôt pour le laisser dans un lit. Les bébés ont besoin de parois autour d’eux, de se sentir enveloppés, entourés, comme dans le ventre de leur maman.

 

La sécurité de Bébé dans le Lit Montessori

Alors, pour éviter justement que Léo ait cette impression, j’avais positionné des coussins autour de lui pour délimiter son espace pour dormir. Certains diront que c’est dangereux. Et chacun est son propre juge 🙂 De mon côté, j’étais très l’aise avec cette idée.

Les coussins permettaient également d’éviter les éventuelles roulades hors du lit.

Enfin, j’avais placé un tapis très molletonné sous le matelas et qui dépassait largement autour. Toujours dans l’objectif d’amortir les éventuelles roulades.

 

Choisir le matelas Montessori

Les dimensions du Lit Montessori de mon fils, à ses 6, étaient 120×60.

Le matelas était en matière latex donc très respirant.
Nous vivons dans un appartement sec donc je n’ai pas eu besoin d’installer un sommier. Mais lorsqu’il y a un risque d’humidité, alors le mieux est de placer un sommier sous le matelas, à même le sol.

Pour les nuits fraîches lorsqu’il était petit, il portait une turbulette (ou gigoteuse). Et vers ses 1 an, il portait une simple couverture (voire rien s’il faisait assez chaud dans la pièce – à part son pyjama !).

 

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Cyrielle

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Cyrielle d'Horizons famille

A la naissance de mon fils en 2015, je découvre la pédagogie Montessori et son monde de bienveillance. Déclic ! Je suis convaincue des bienfaits de l'approche Montessori, de l’éducation positive et​ du maternage proximal. Ici, je partage avec toi mon expérience de maman et mes connaissances (diplômée par l'AMI - Association Montessori Internationale).

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3 réponses

  1. AlexandraG dit :

    Bonjour !

    Alors chez nous notre fils de 18mois nous demande un lit au sol… enfin il nous le fait comprendre.
    En effet, nous avons héberger des amis pour le nouvel an et avions donc installé un matelas au sol dans sa chambre. Depuis, il y saute, joue et s’y allonge… j’avoue que ça me trottait dans la tête de passer au lit montessori, mais j’ai peur de le laisser « enfermer » dans sa chambre (qui est à l’étage, et j’avoue qu’on n’avait pas mis de barrière aux escaliers).
    Sauf que là, l’endormissement devient un jeu d’enfant. Du coup, papa et moi allons nous lancer dans la confection d’une chambre montessori, et on va sécuriser les escaliers. Ça paraît plus facile quand ce sont eux qui demandent. Ai-je raison ou tort ?
    Ça me fait peur mais je pense qu’on doit se faire confiance. Croisons les doigts !

  2. Dominique LM dit :

    Ma contribution : Je suis une mamie qui garde sa petite fille très régulièrement. Des collègues de travail plus jeunes m’avaient parlé des principes Montessori, notamment l’autonomie (un de mes grands principes). Je me suis renseignée. Pour le couchage, j’ai lu que mettre un enfant dans un lit à barreaux c’est lui imposer le feu vert des adultes pour aller découvrir le monde, au lieu de lui permettre d’aller et venir en confiance dans sa chambre et vers les adultes dans les autres pièces. J’ai tout de suite adhéré à cette vision. De plus, j’avais un mauvais souvenir (peur des chûtes) de mes fils escaladant leur lit à barreaux pour s’en échapper.

    J’ai dont installé un matelas 60×120 sur un tapis de jeu, sur 2 tapis de mousse (sport/yoga) côte à côte, les découpant pour qu’ils dépassent de 20cm afin de délimiter un espace non empiétable avec chaussures. Cet espace couchage juxtapose une étagère verticale où j’ai mis nounours divers et livres pour bébé, ainsi qu’une boîte à jouets. Cet arrangement avait aussi l’avantage d’être moins onéreux qu’un lit pour ce couchage d’appoint.

    Les inconvénients :
    – coucher bébé demande de pouvoir se mettre à genoux et de s’étirer pour la poser sans empiéter sur le tapis en mousse avec les chaussures et de pouvoir se redresser ensuite (parfois dur pour les papis/mamies)
    – j’ai dû installer un cordon de coussins, sac de couchage enroulé, etc… pour contenir bébé sur son matelas malgré un sommeil agité, l’ayant parfois retrouvée endormie une moitié du corps sur le carrelage.
    – la liberté donnée à bébé de se lever pour nous rejoindre c’est aussi la difficulté de la « forcer à rester couchée » quand on la met au lit. Régulièrement, elle se rassied et veut sortir de son lit. (dans les lits à barreaux les bébés n’ont d’autre choix que de se résigner et d’y rester… tant qu’ils n’ont pas appris à grimper. Mais je suis mal à l’aise avec cette façon de faire qui implique de les laisser pleurer).

    Les avantages
    – Pas de chûtes
    – Bébé s’est approprié son lit comme espace de vie / camp de base. Elle a très vite pris l’habitude de s’asseoir sur son lit, d’y lire les livres qu’elle prend sur son étagère, elle y joue à la poupée, etc.
    – Elle me semble avoir des réveils plus paisibles, restant parfois dans son lit à regarder autour d’elle, sans appeler.
    – On peut s’asseoir à côté d’elle pour regarder/montrer un livre ou un jeu ou lui parler. Sa sœur le fait souvent. Cette proximité est impossible avec un lit à barreau.
    – Avant qu’elle apprenne à s’asseoir seule nous l’avons trouvée assise devant son étagère avec ses livres, et avant l’acquisition du déplacement à l’autre bout de la pièce occupée avec un objet qui l’intéressait (cas où nous allions voir si elle avait fini sa sieste qui nous semblait s’éterniser).
    – Il lui arrive maintenant de se lever pour nous rejoindre quand elle se réveille.
    – Récemment, jouant, elle allait venait sans cesse avec beaucoup d’énergie entre le salon et sa chambre, puis elle n’est pas revenue. Je suis allée voir et elle était couchée sur son matelas, en train de s’endormir. Elle a 18 mois et – à ma grande satisfaction – elle s’est donc couchée toute seule !

    L’évolution du concept
    – J’ai installé une tente dont j’ai organisé l’ouverture sur le côté long du matelas, préservant la possibilité de s’asseoir sur le lit.
    – J’ai acheté trois grosses peluches (Emmaus). 2 sont coincées sur les petits côtés pour renforcer le confinement de la zone de couchage, éviter qu’elle se cogne aux montants en bois de la tente et au mur (car pas possible d’installer de tour de lit), l’autre « gros doudou » est posé sur le matelas et sert d’oreiller ou de calage selon sa façon de s’endormir.

  3. Bonjour ! Mon fils a bientôt 9 mois (né le 24 décembre !) et n’a quasiment jamais dormi dans son lit à barreaux (donné par ma belle sœur, ouf nous n’avons rien dépensé ! lol) … Ce n’était pas un choix de notre part, je n’étais pas spécialement pour le cododo, j’avais même lu beaucoup de choses sur ses dangers ! Et puis, des le retour de la maternité, ça s’est imposé à nous en fait..! Mon fils refusait d’être posé dans son lit, et ne s’endormait qu’au sein… Au début, j’ai « lutté ». Il fallait « lui apprendre à dormir dans son lit » ! C’était mon objectif, je me mettais une pression folle… Je ne pensais qu’à ça, et ça me stressait… J’appréhendais le moment de le coucher, ses larmes, sa détresse. J’étais seule avec lui le soir, son papa travaille en décalé. Ça se terminait quasi systématiquement en endormissement au sein, en cododo. Pourtant, j’ai essayé plusieurs choses, plusieurs « méthodes ». J’ai même acheté le bouquin « Au dodo les petits ». Mais, je n’y arrivais pas. Je ne pouvais, et ne voulais pas le laisser pleurer. Alors, je dormais avec lui. Et je culpabilisais. J’avais un sentiment d’échec. Jusqu’au jour où j’ai lâché prise. Il avait ce besoin de proximité. Point. Et je me devais d’y répondre. Point. ☺️ Ça a été TELLEMENT mieux, à partir de là !! J’ai assumé. Et plus j’ai lu sur le sujet, plus j’ai compris que mon instinct était finalement le bon. Et très bientôt, il ira sûrement dans un lit au sol ! ☺️

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