Maman fatiguée : comment rester bienveillante malgré tout ?

Ils nous demandent tellement de ressources mentales. Ils ? Ce sont les enfants. Et leurs débordements d’énergie & d’émotions. Quand ils sont contents, ils le disent très fort. Quand ils sont en colère, ils le disent très fort aussi !

La fatigue, le rythme de nos journées, le stress, les soucis en tout genre… nous avons toutes les raisons du monde de perdre notre bienveillance et notre patience. Moi la première 🙂 Mais j’aimerais te dire comment je parviens à garder ma bienveillance au quotidien avec mon fils Léo.

 

 

Je m’informe, je me forme

Presque tous les jours je m’informe sur la parentalité positive et sur la pédagogie montessori. Livres, articles, vidéos. Je m’en imprègne. Et ça éveille en moi des portes d’empathie et de positivité incroyables. C’est ma drogue ! J’ai besoin de ma dose quotidienne.

Horizons famille aussi est un outil génial pour garder ma bienveillance. D’ailleurs, si tu utilises Horizons famille comme une drogue, ça me va, je veux bien être ton dealer 🙂

 

Je prends soin de moi

J’essaie de m’accorder chaque jour du temps pour satisfaire mes besoins & mes envies.

J’ai appris à me connaitre en tant que maman. Et j’ai compris que j’ai besoin de temps pour moi. Me déconnecter de tout… pour me reconnecter à moi. Du temps pour souffler. Glander ou s’entrainer pour un marathon… peu importe. A toi de choisir 🙂

C’est seulement une fois que j’ai ai eu ma dose d’égoïsme (entièrement assumée ^^) que je reviens rechargée à bloc pour mon petit garçon. Je suis alors disponible psychologiquement pour lui. C’est finalement aussi bénéfique pour lui que pour moi.

Je pense qu’il est essentiel d’être bienveillant avec soi-même pour pouvoir l’être avec les autres, et avec son enfant. D’ailleurs, la parentalité positive ce n’est pas seulement être à l’écoute des besoins de notre enfant. C’est aussi être à l’écoute de nous-même.

 

L’empathie, la clé de la parentalité positive

Une des clés de la parentalité positive, c’est l’empathie. Quand notre enfant fait une crise, notre première réaction devrait être de se mettre à sa place et de se demander :

  • Que se passe-t-il dans sa tête pour qu’il crie ainsi ?
  • Y a-t-il un enjeu autre qui échappe à mon regard d’adulte ?
  • Pourquoi est-ce si important pour lui, au point de se rouler par terre ?

Se mettre à sa place nous permet de nous connecter à lui, à son émotion. C’est d’abord ainsi que l’on apaise une crise.

 

Alors pour conserver cet outil magique qu’est l’empathie, je lis, je m’informe, je me forme, et je me consacre du temps. Ce sont mes besoins. Certains parents n’ont pas ces besoins-là évidemment. Peut-être que c’est ton cas. Alors, à toi de trouver ce qui te fait du bien. Ce dont tu as besoin pour retrouver de la sérénité et de la disponibilité pour ton enfant.

Sois à l’écoute de tes besoins et de tes envies.

 

=> Si ton enfant a aussi autour de 2-3 ans et que tu aimerais des conseils pour gérer ses « crises », j’ai préparé des vidéos qui peuvent t’aider !

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Gérer les crises d'un jeune enfant

 

Cyrielle

>> Si tu as aimé cet article, tu aimeras aussi les vidéos que je publie toutes les semaines sur la chaine YouTube Horizons famille. Près de 200 vidéos ! Tu y trouveras des réponses sur la parentalité positive & bienveillante, la pédagogie Montessori et le maternage proximal.

 

Cyrielle d'Horizons famille

A la naissance de mon fils en 2015, je découvre la pédagogie Montessori et son monde de bienveillance. Déclic ! Je suis convaincue des bienfaits de l'approche Montessori, de l’éducation positive et​ du maternage proximal. Ici, je partage avec toi mon expérience de maman et mes connaissances (diplômée par l'AMI - Association Montessori Internationale).

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1 réponse

  1. Manon dit :

    Coucou Cyrielle,
    Pourrais-tu faire un article qui donnerait des idées/exemples qui aideraient les mamans a décompresser ?
    Qu’est ce que tu fais, toi (ta dose d’egoisme consiste en quoi)? Un bain? Une promenade solitaire? Je vis dans une ville « dortoir » des USA et y’a vraiment pas grand chose a faire… J’avais l’habitude de peindre et dessiner avant la naissance de ma fille mais quand elle se couche (vers 21h) je n’ai plus d’énergie.. du coup pas facile de me trouver du temps pour ces moments de self-chouchoutage qui sont pourtant ultra importants.
    Merci pour toutes ces belles informations. Bonne continuation ! Gros bisous des USA

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