S’excuser auprès de son enfant TDAH après s’être énervé.e ?
par Cyrielle d'Horizons famille · Publié · Mis à jour
Quand vous vous êtes énervé.e après votre enfant TDAH, que se passe-t-il ensuite ?
Souvent, la vie reprend son cours et on ne reparle pas de ce qui s’est passé. Pourtant, on pourrait en tirer de grands enseignements.
Alors je partage dans cet email 4 phrases pour réparer le lien et apaiser les tensions.
Voici la première d’entre elles :
« Je t’aime, même quand je suis en colère. »
Assurons notre enfant de notre amour inconditionnel : peu importe ce qu’il se passe, nous l’aimons et l’aimerons toujours.
Même s’il ne le verbalise pas, notre enfant peut en douter. Le dire permet d’évacuer les éventuels doutes.
Nous pouvons ajouter que même lorsque lui, est en colère, nous l’aimons aussi. Même quand il a un comportement inadapté ou une mauvaise note, notre amour reste intact ! Dites-le-lui.

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« Qu’as-tu ressenti quand j’ai crié ? Où ça dans ton corps ? »
Aidons notre enfant à verbaliser. S’il n’arrive pas à le formuler avec des mots, nous pouvons lui demander : c’est de la peur, de la tristesse… ?
Et proposons-lui de localiser dans son corps où il a ressenti cette émotion (dans le coeur, le ventre, la gorge…).
Nous savons aujourd’hui que nommer nos émotions désagréables et les situer dans notre corps permet de les faire disparaître plus facilement.
Essayez sur vous-même, vous verrez !

« J’aurais voulu réussir à exprimer ma colère plus calmement. J’ai crié, ça arrive. J’essaierai de faire autrement la prochaine fois. »
Nous pouvons nous aussi, parents, apprendre à exprimer nos colères de manière non violente.
On peut dire à notre enfant ce qu’on essayera de faire la fois suivante : aller dans notre chambre pour écouter une musique, respirer profondément, se mettre à chanter pour dire que la colère monte, etc.
En faisant ce travail sur nous, nous le transmettrons ensuite naturellement à notre enfant.

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« Ce n’est pas de ta faute si j’ai crié. »
Les enfants ont tendance à imaginer que tout est de leur faute. Ils ont besoin d’entendre que ce n’est pas le cas.
Face aux comportements de notre enfant, nous avons le droit d’être en colère, mais notre responsabilité est d’apprendre à l’exprimer sans violence.
C’est un apprentissage pour nous aussi, adultes, de réguler nos émotions. (Surtout si personne ne nous l’a enseigné lorsque nous étions enfant).
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Je vous embrasse,
Cyrielle
Horizons famille